Ancien Testament
interlinéaire

hébreu-français



Ancien Testament interlinéaire hébreu-français,
Alliance Biblique Universelle, 2007. 2844 p.
Collaboration aux livres de Daniel, Esdras et Néhémie.




Les lecteurs anglophones disposent depuis longtemps d’une traduction interlinéaire de l’hébreu à l’anglais, mais un tel instrument de travail n’existait pas encore en français.

Il était attendu par de nombreuses personnes, prédicateurs, animateurs d’études bibliques, ou simplement aimant la Bible, qui désirent travailler à partir du texte hébreu, tout en n’ayant pas eu le temps ou la possibilité d’approfondir leur connaissance de l’hébreu biblique.

L’Ancien Testament interlinéaire était attendu aussi par des équipes qui traduisent la Bible en des langues où une traduction n’existe pas encore. Certaines de ces équipes s’appuient sur des traductions françaises, en particulier en Afrique.

Le Nouveau Testament Interlinéaire de Maurice Carrez, publié en 1993, les soutient dans leur tâche de traducteurs, l’Ancien Testament interlinéaire devrait leur apporter une aide similaire.

Une trentaine de traducteurs, relecteurs et personnes ressources ont apporté leur concours, pour que l’Ancien Testament interlinéaire soit un outil le plus accessible et aussi le plus rigoureux possible. Ces collaborateurs sont pour la plupart traducteurs de la Bible ou enseignants et chercheurs en hébreu biblique, liés à des facultés de Théologie, en France, Suisse et Belgique. Ils appartiennent à diverses confessions chrétiennes (catholique, plusieurs dénominations protestantes, et orthodoxe).

Le texte hébreu publié dans l’Ancien Testament interlinéaire est celui de la Biblia Hebraica Stuttgartensia.

Au fil de ce texte, des informations placées en exposant indiquent la racine verbale, si elle n’est pas identifiable immédiatement, ainsi que la conjugaison du verbe et son mode ; par ailleurs, des appels de notes renvoient à des annexes en fin d’ouvrage.

Entre chaque ligne (d’où le mot interlinéaire) du texte hébreu, chaque mot hébreu est accompagné, juste en-dessous, d’un ou plusieurs mots français qui essaient d’en rendre la signification au plus près dans son contexte.

Le texte français doit se plier au sens de l’hébreu, de droite à gauche. Comme il n’est pas question d’infliger au lecteur une lecture du français au miroir, c’est-à-dire à l’envers, les mots français sont certes disposés de droite à gauche, mais chacun est écrit dans le «bon sens», et ils se lisent en boucles successives au prix d’une certaine gymnastique oculaire ! La composition de ces pages, très complexe elle aussi, a été une véritable performance technique.

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